Plan Climat Energie Territorial et résultats du GIEC
Première action-phare de la communauté de communes, nouvelle née en janvier 2010 : l'élaboration d'un Plan Climat Energie Territorial pour les 4 communes, piloté par par le SIVOM HVA, qui aura pour objectifs :
- la réduction des gaz à effet de serre
- la réduction de la vulénrabilité du territoire et adaptation à l'évolution du climat
Les moyens : d'abord la vulgarisation scientifique, la sensibilisation, bref la démarche du global au local. Une grande réunion a eu lieu fin 2009, et la définition des actions du Plan est prévue pour fin 2010 début 2011, autour des grands axes : habitat, transports, consommation courante, déchets, sensibilisation au tourisme.
A cela, on peut dire bravo aux politiques, et longue vie à ce Plan.
Le groupe d'opposition Chamonix autrement, très pointu sur la question, relève le défi en cherchant la vérité des émissions (intégration des voyages en avions...) et en appelle à la vigilence contre les compromis cachés derrière les formes de négationnisme climatique. Giusto!
Tout cela est lisible dans le dernier numéro du bulletin d'information municipale Chamonix Mont-Blanc, de décembre 2009.
Le contact pour le Plan Climat est Corinne Saltzmann, responsable du projet, au SIVOM HVA.
Très intéressant, en annexe à ce même bulletin de décembre : un tableau qui montre les émissions comparées entre le fioul, le gaz naturel, et les différentes formes de consommation du bois. A conserver précieusement.
Un bémol vient tout de suite à l'esprit quand on parle de se chauffer au bois : on sait que malgré les meilleurs poëles aux normes d'aujourd'hui, la pollution émise par la combustion du bois reste élevée... gare aux allergies dès la petite enfance! Et le bilan carbone du bois n'est neutre que sous des conditions favorables de culture forestière. Donc, restons prudents.
Les énergies d'origine solaires et thermiques paraissent certainement plus radicales, mais elles nécessitent un investissement personnel lus lourd. Quels seront les priorités retenues au Plan Climat? A suivre...
Depuis la parution de ce bulletin, la polémique scientifique engagée autour des méthodes scientifiques du GIEC a atteint le grand public. Au-delà des critiques méthodologiques, il est intéressant de voir combien la rationnalité scientifique, qu'on pouvait croire fermement assise depuis le siècle des Lumières, est fragilisée de nos jours par les courants technologiques ou économiques. Comment trouver les justes prolongements politiques, à associer aux découvertes scientifiques ou des résultats techniques? Le passage des uns aux autres n'est pas si simple, un bon sujet de philo.
Du global au local, c'est notre gymnastique au quotidien. L'adaptation de certaines données du GIEC va-t-elle remettre en cause la quête d'une plus grande sobriété de nos pratiques économiques, dans les politiques de soutien? C'est peu probable, tant cette quête est devenue une véritable soif d'éthique. Mais il reste à faire les choix technologiques pertinents, dans une démarche qui utilise, bien à leur place, les discours de toutes sortes. C'est l'exemple d'iune telle démarche que l'on espère des hautes sphères de la probité écologique.
- la réduction des gaz à effet de serre
- la réduction de la vulénrabilité du territoire et adaptation à l'évolution du climat
Les moyens : d'abord la vulgarisation scientifique, la sensibilisation, bref la démarche du global au local. Une grande réunion a eu lieu fin 2009, et la définition des actions du Plan est prévue pour fin 2010 début 2011, autour des grands axes : habitat, transports, consommation courante, déchets, sensibilisation au tourisme.
A cela, on peut dire bravo aux politiques, et longue vie à ce Plan.
Le groupe d'opposition Chamonix autrement, très pointu sur la question, relève le défi en cherchant la vérité des émissions (intégration des voyages en avions...) et en appelle à la vigilence contre les compromis cachés derrière les formes de négationnisme climatique. Giusto!
Tout cela est lisible dans le dernier numéro du bulletin d'information municipale Chamonix Mont-Blanc, de décembre 2009.
Le contact pour le Plan Climat est Corinne Saltzmann, responsable du projet, au SIVOM HVA.
Très intéressant, en annexe à ce même bulletin de décembre : un tableau qui montre les émissions comparées entre le fioul, le gaz naturel, et les différentes formes de consommation du bois. A conserver précieusement.
Un bémol vient tout de suite à l'esprit quand on parle de se chauffer au bois : on sait que malgré les meilleurs poëles aux normes d'aujourd'hui, la pollution émise par la combustion du bois reste élevée... gare aux allergies dès la petite enfance! Et le bilan carbone du bois n'est neutre que sous des conditions favorables de culture forestière. Donc, restons prudents.
Les énergies d'origine solaires et thermiques paraissent certainement plus radicales, mais elles nécessitent un investissement personnel lus lourd. Quels seront les priorités retenues au Plan Climat? A suivre...
Depuis la parution de ce bulletin, la polémique scientifique engagée autour des méthodes scientifiques du GIEC a atteint le grand public. Au-delà des critiques méthodologiques, il est intéressant de voir combien la rationnalité scientifique, qu'on pouvait croire fermement assise depuis le siècle des Lumières, est fragilisée de nos jours par les courants technologiques ou économiques. Comment trouver les justes prolongements politiques, à associer aux découvertes scientifiques ou des résultats techniques? Le passage des uns aux autres n'est pas si simple, un bon sujet de philo.
Du global au local, c'est notre gymnastique au quotidien. L'adaptation de certaines données du GIEC va-t-elle remettre en cause la quête d'une plus grande sobriété de nos pratiques économiques, dans les politiques de soutien? C'est peu probable, tant cette quête est devenue une véritable soif d'éthique. Mais il reste à faire les choix technologiques pertinents, dans une démarche qui utilise, bien à leur place, les discours de toutes sortes. C'est l'exemple d'iune telle démarche que l'on espère des hautes sphères de la probité écologique.
Isabelle Madesclaire